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L'atelier de conversation anglaise



Directe et dynamique, Paule aborde avec chaleur l’interview sur l’atelier de conversation anglaise qui lui tient tant à coeur : elle est heureuse qu’il ait fédéré des gens enthousiastes, qui se sont si bien entendu qu’ils se sont rencontrés hors des «  cours » pour bavarder en anglais tout au long de soirées amicales. Comment expliquer un pareil succès chez des Français réputés se débrouiller à l’écrit, mais pas vraiment forts dans la conversation courante ?


S’excusant presque de mêler sa vie à l’histoire de l’atelier, Paule m’explique cependant combien son histoire personnelle a joué : elle s’est rendu compte par elle-même de l’effet bénéfique de l’immersion totale dans une langue étrangère lorsque elle-même a dû, très jeune, s’adapter : parlant français au Canada français, elle a dû se débrouiller très rapidement en anglais pour les besoins de la vie quotidienne.


Voilà pourquoi elle s’est inspirée de son expérience personnelle pour l’atelier : le but premier n’est pas de parler un anglais parfait ou académique, mais de se faire comprendre, vaille que vaille, et relativement vite.


Elle plonge donc les participants immédiatement dans le bain en distribuant toutes sortes de jeux de rôle par ex. :

Les principaux sujets abordés sont les thèmes de la vie quotidienne, les situations courantes, l’apprentissage des usages en Grande-Bretagne, celui des américanismes aussi ; on apprend également à exprimer ses humeurs… en anglais ; je laisse votre imagination vagabonder…





Qui participe à l’atelier et quelles sont les conditions optimales pour que chacun en tire profit ?


Les participants avaient cette année un bon niveau à l’écrit mais aussi de multiples difficultés à converser, ainsi qu’un sérieux problème d’accent ; de plus, l’audace manque souvent pour parler, par crainte de se tromper.


Aussi le principe essentiel du club est-il le respect de l’autre, chacun laissant son interlocuteur s’exprimer, sans prise de parole intempestive ou sans moquerie. L’un des impératifs, qui peut paraître contraignant au départ alors qu’il s’agit d’une activité de loisir, est d’arriver à l’heure et de ne pas s’égarer dans des conversations privées en français, sous prétexte que ce n’est justement qu’un club : ce serait dommage de casser le rythme et chacun a besoin de s’investir totalement dans l’écoute de l’autre et dans ses propres interventions : l’exercice nécessite un effort plaisant, mais certain.


La réussite de cette auto-discipline se manifeste par le choix délibéré des participants de se rencontrer plusieurs fois ailleurs que dans le cadre réduit d’une heure au local, autour d’une bonne table par ex., mais toujours en parlant anglais….




Un lien très fort s’est ainsi établi entre plusieurs membres du groupe ; pour certains, encore intimidés, l’animatrice avait accepté ponctuellement une participation limitée seulement à l’audition : l’intégration orale s’est faite volontairement et sans aucun problème tant l’ambiance générale est propice : outre que Paule prête une grande attention au respect de chaque personnalité, l’animatrice tient par-dessus tout à cet esprit de groupe qui est le moteur du succès : il suffirait d’un rien pour déconcentrer ou décourager un timide, quelqu’un manquant de confiance en ses talents ou ses connaissances ; la création d’une atmosphère à la fois de confiance et d’entraînement mutuel dans le dialogue ne supporte ni déconcentration par un retardataire ou par une intervention sans rapport avec le dialogue établi entre tous.



Qu’adviendra-til de l’atelier à la rentrée ?


Le souhait de Paule est de retrouver les participants de l’année dernière ; ils ont déjà fait un bloc ; est-il possible encore de s’y intégrer ?

Paule pense que c’est possible si les candidats ne sont pas trop nombreux et s’ils sont prêts à jouer les règles du jeu.

Une autre solution est possible, si les candidats sont assez nombreux : créer un autre cours, peut-être d’un niveau différent (débutant par ex.). Tout dépendra des volontaires. Avis aux bonnes volontés…

Peut-être avez-vous envie de vous exprimer sur le sujet : Paule vous suggère de rendre visite aux ateliers pour voir si vous êtes tentés, pour poser des questions, émettre des souhaits ou des propositions, vous proposer éventuellement comme animateur d’un atelier…

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