Sitôt passé le site thermal de Digne, nous montons vers le sommet du Cousson; même si nous sommes en automne, les arbres nous semblent parfois bien saupoudrés de givre; dès que nous quittons le dernier hameau où paissent paisiblement quelques vaches, l'automne tient tout de même à marquer nettement sa présence: baies d'églantiers bien rouges, feuillages dorés ou flamboyants ressortant sur les plissements sombres des montagnes .
Ce que nous prenions au début pour du givre se révèle être une légère couche de neige: aspect féerique garanti! Tout n'est pas blanchi, mais décoré comme les cartes de voeux à l'ancienne! Au loin, les sommets nous offrent des découpes nettes, à l'emporte-pièce; pas très loin, les hauts sommets sont déjà totalement blancs!
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Nous montons sans trop parler, effort oblige! Ce n'est certes pas l' Himalaya, mais enfin, il faut les hisser, les kilos superflus! La récompense en est un panorama féérique: dans le fond de la vallée, une petite rivière serpente, et tout en haut, dans une position dominante, mais il faut le dire, un peu incongrue, une petite chapelle surplombe le vide.