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Un peu impressionnés par le succès de l'exposition, nous entrons dans une salle où plusieurs maquettes et tableaux permettent à la fois de reconstituer les scènes du passé et de comprendre dans quelles difficiles conditions ces recherches ont été effectuées: si la reconstitution est simple et parlante, que dire des films montrant l'eau boueuse, sale, voire dangereuse, sans parler de l'état de certains objets retrouvés - dont les restes ne sont pas très explicites pour les néophytes.

Heureusement, nous voici avec un panneau expliquant que César, reconnaissant de l'aide apportée par les Arlésiens, a fait de leur ville un port très actif; une maquette reconstitue le pont de bateaux qui permettait de passer d'un côté à l'autre du Rhône: situé dans un coude du fleuve où le courant est moins violent, c'est un exemple rare dans le monde romain - les ponts de bateaux étant plutôt utilisés de façon temporaire par l'armée; celui-ci est resté probablement en usage plusieurs siècles. Un assemblage de grosses poutres maintenait la cohérence des barques et recevait le tablier.

Quels étaient donc les objets transitant par ces bateaux - et remontés par des chemins de halage lorsqu'on ne pouvait naviguer (comme en témoigne le fameux relief de Cabrières - présent à l'exposition!)? Bien sûr et toujours - des amphores servant à transporter vin, grains et huile; à leur forme, les chercheurs identifient l'origine: ainsi, les premières ci-dessus , à,base plate, empilables ( le socle de l'une sert de couvercle à l'autre) sont gauloises; mais on en trouve provenant de tout le bassin méditerranéen.

Une fresque reconstitue la manière dont les amphores étaient soient décorées, soient carrément sabrées pour les ouvrir; la décoration était très soignée même pour des objets usuels.

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